mercredi 19 septembre 2012

Pour ou contre l'adoption par les couples homosexuels ?


Et voilà, c'est fait. J'ai écrit à ma députée... Pour vous, mes chers lecteurs, j'ai rajouté des numéros de paragraphes du compendium, et en fin d'article les phrases correspondant au fond de ce que j'écris... Preuve que le compendium peut assez largement faire l'objet de discussions poussées y compris avec des non-croyants. 


Bonne lecture, et n'hésitez pas à écrire à vos députés. 
Thomas

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Madame la députée, Monsieur le député

   Aujourd'hui, le débat sur le mariage des homosexuels et l'adoption par les « couples » homosexuels me semblent faire partie des débats majeurs à venir pendant la législature qui commence, puisque, outre les aspects de pure technique juridique, c'est bien face à un choix de société engageant pour de nombreuses années (décennies ?) que nous nous trouvons (#385). L'absence de débat préalable aux décisions déjà plus ou moins annoncées me paraît de nature à favoriser la prise de mauvaises décisions dans la précipitation (#394).

   En effet, là où je peux comprendre que deux hommes, ou deux femmes, puissent éprouver certains sentiments l'un pour l'autre et puissent souhaiter, à l'instar de couples hétérosexuels, mettre en commun leurs revenus pour vivre une vie commune, et accessoirement bénéficier de divers avantages fiscaux et sociaux (impôts sur le revenu, héritage, etc...) (#135), il m'apparaît en revanche que le sujet de l'accès au mariage et surtout à l'adoption pour les couples homosexuels pose de réelles questions de société qui ne sauraient être balayées du revers de la main par de faux arguments sur l'égalité. La différence de traitement entre couples homosexuels et couples hétérosexuels n'est en effet pas une distorsion du principe d'égalité puisque ce n'est pas l'individu homosexuel qui est écarté du processus d'adoption, mais c'est son mode de vie, choisi par lui, qui l'en écarte. Il serait tout aussi absurde de considérer qu'empêcher un fonctionnaire d'être embauché dans une entreprise qu'il contrôle serait une distorsion d'égalité. Des droits différenciés en fonction de choix de vie librement consentis ne sont pas des signes d'un déni d'égalité, mais d'un choix de société (#158).

   A un autre niveau, rechercher l'égalité homme-femme ne veut pas dire considérer que l'un et l'autre sont interchangeables. Au contraire, ce serait oublier que l'homme a besoin de la femme et la femme de l'homme, et ce serait une injustice portée tant contre la femme que contre l'homme que de penser comme cela. L'Histoire a montré que la femme pâtit souvent plus que l'homme de ces injustices. Comment, en effet, assurer les femmes d'un rôle « d'égal à égal » avec l'homme dans la société si l'homme se juge indépendant de la femme au point de penser pouvoir fonder une famille sans elle ? L'égalité vraie se joue dans la complémentarité, pas dans l'indépendance des sexes. Les clichés sont des clichés, et les hommes ne sont pas tous virils, machos, adeptes de jeux vidéos, de bière et de football pendant que les femmes feraient des courses, se feraient belles, et papoteraient. Mais dans le regard de l'homme, la femme se voit aimée pour ce qu'elle est : autre, mystérieuse peut-être, mais en tout cas nécessaire (#147). Dans ce constat de la différence, réelle, et de la complémentarité se joue la place de la femme ; la place de l'homme aussi (#146). Considérer le mariage homosexuel comme un mariage « comme les autres » présenterait donc selon moi un terreau favorable pour oublier la grandeur de la femme (et de l'homme) sous prétexte de vouloir s'affranchir de la nécessaire différence des sexes. 

   Tout aussi important, l'un des problèmes significatifs que poserait l'adoption par des couples homosexuels me semble être le fait qu'il manquerait à l'enfant soit un père, soit une mère. Or il est faux de penser qu'il n'y a pas de différence entre un père et une mère et que « la seule chose qui compte, c'est l'amour ». L'amour est nécessaire au développement d'un enfant, mais ce n'est pas rendre justice à l'importance de l'altérité homme/femme dans l'éducation d'un enfant que de penser que l'amour suffit. Ce n'est pas non plus tomber dans un raccourci grossier que de constater que les femmes ont une inclinaison naturelle à développer une tendresse toute proche avec leur nourisson, une attention au bien-être de leur enfant, mais aussi ce qu'on appelle dans toutes les cultures un certain instinct maternel. Et qu'à l'inverse, l'homme joue souvent le rôle de « rappel à la loi et au monde extérieur » pour tirer l'enfant de la fusion avec sa mère et le présenter au monde (#242). Bien évidemment, tous les couples hétérosexuels n'ont pas cette répartition des rôles aussi clairement définie et parfois il manque aux enfants un référent « rappel à la loi » ou au contraire un référent qui éduque à la tendresse. Et bien évidemment, certains couples homosexuels pourraient au contraire avoir des rôles complémentaires de ce type. Mais la reconnaissance de l'adoption par les couples homosexuels rendra les cas extrêmes « normaux ». Des enfants peuvent déjà se trouver dans cette situation « par accident de la vie » de n'avoir qu'un parent (décès d'un parent, divorce,...), voire deux « référents » de même sexe (divorce suivi d'une union homosexuelle). Mais instituer l'adoption par les couples homosexuels rendrait cette situation non plus « accidentelle », mais prévisible et certaine. On ne peut donc que s'y opposer, dans l'intérêt de l'enfant. 

   Accorder le droit d'adoption aux homosexuels présenterait donc le double problème de rendre plus difficile la transmission de cette vision de l'altérité des sexes aux enfants, mais aussi, pour la société, celui de la négation du besoin de faire face à la différence pour donner sa place à l'autre sexe. Le premier lieu de développement de ce problème serait de surcroît l'activité la plus fragile que nous avons à mettre en œuvre au sein de la cellule familiale avant tout autre endroit : l'éducation des enfants.

   Pour finir, le mariage ayant pour but d'instaurer les conditions favorables à la fondation d'une famille pérenne, il apparaît peu adapté de chercher à rendre possible un « mariage » entre deux personnes de même sexe. Pourquoi ne pas doter le PACS des avantages fiscaux du mariage (hérédité, fiscalité du couple …), au lieu d'introduire la possibilité de mariage pour des couples homosexuels, dénaturant ainsi la profondeur du mariage tel qu'actuellement vécu par tant de couples ? (#228)

   Ces sujets de société me paraissent devoir dépasser le cadre d'un débat de l'ampleur relativement faible qu'il a aujourd'hui. Je souhaiterais connaître votre position sur la possibilité de demander au gouvernement que le peuple français soit consulté par référendum sur le sujet du mariage, et de l'adoption, en espérant que cette position soit favorable à un élargissement du débat et de la consultation sur ce sujet que je qualifierais volontiers d'historique. (#189)

   Vous remerciant pour le temps que vous avez bien voulu accorder à la lecture de ce courrier, je vous prie de recevoir mes salutations les plus sincères


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#385 : [la communauté politique] est et doit être en réalité, l'unité organique et organisatrice d'un vrai peuple
#394 : L'autorité politique doit garantir la vie ordonnée et droite de la communauté, sans se substituer à la libre activité des individus et des groupes, mais en la disciplinant et en l'orientant, dans le respect et la tutelle de l'indépendance des sujets individuels et sociaux, vers la réalisation du bien commun.
#135 : La dignité de l'homme exige donc de lui qu'il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d'une contrainte extérieure.
#158 : une affirmation excessive de l'égalité « peut donner lieu à un individualisme où chacun revendique ses droits, sans se vouloir responsable du bien commun »
#147 : « La femme est une “aide” pour l'homme comme l'homme est une “aide” pour la femme! »: 290 dans leur rencontre se réalise une conception unitaire de la personne humaine, basée non pas sur la logique de l'égocentrisme et de l'autoaffirmation, mais sur celle de l'amour et de la solidarité.
#146 : Le « masculin » et le « féminin » différencient deux individus d'égale dignité, qui ne reflètent cependant pas une égalité statique, car la spécificité féminine est différente de la spécificité masculine et cette diversité dans l'égalité est enrichissante et indispensable pour une vie sociale harmonieuse: « Si l'on veut assurer aux femmes la place à laquelle elles ont droit dans l'Église et dans la société, une condition s'impose: l'étude sérieuse et approfondie des fondements anthropologiques de la condition masculine et féminine, visant à préciser l'identité personnelle propre de la femme dans sa relation de diversité et de complémentarité réciproque avec l'homme, et cela, non seulement pour ce qui regarde les rôles à jouer et les fonctions à assurer, mais aussi et plus profondément pour ce qui regarde la structure de la personne et sa signification ».
#242 : Dans l'éducation des enfants, le rôle maternel et le rôle paternel sont tout aussi nécessaires.552 Les parents doivent donc œuvrer conjointement. Ils exerceront l'autorité avec respect et délicatesse, mais aussi avec fermeté et vigueur: elle doit être crédible, cohérente, sage et toujours orientée vers le bien intégral des enfants.
#228 : « Si, du point de vue juridique, le mariage entre deux personnes de sexe différent était considéré seulement comme une des formes de mariage possible, l'idée de mariage subirait un changement radical, et ce, au détriment grave du bien commun. En mettant sur un plan analogue l'union homosexuelle, le mariage ou la famille, l'État agit arbitrairement et entre en contradiction avec ses propres devoirs »
#189 : La conséquence de la subsidiarité est la participation, qui s'exprime, essentiellement, en une série d'activités à travers lesquelles le citoyen contribue à la vie culturelle, économique, sociale et politique de la communauté civile à laquelle il appartient. La participation est un devoir que tous doivent consciemment exercer, d'une manière responsable et en vue du bien commun. [...] En outre, une forte tension morale est nécessaire pour que la gestion de la vie publique soit le fruit de la coresponsabilité de chacun vis-à-vis du bien commun.


7 commentaires:

  1. 1. Tu supposes que l'homosexualité est un choix, alors qu'elle est plutôt un trait de personnalité défini qui s'impose à l'individu indépendamment de sa volonté. Comme l'hétérosexualité, d'ailleurs.

    2. Sous couvert de ne pas tomber dans les clichés sur les différences hommes/femmes, tu viens taper en plein dedans. Les différences de comportements ne se font qu'entre individus, pas entre sexes. Les différences entre sexes sont uniquement culturelles, donc arbitraires, et baser un raisonnement concernant l'éducation des enfant dessus revient à vouloir bâtir une tour au-dessus d'elle-même.

    3. Tu tiens des raisonnements sur les besoins éducatif de l'enfants que n'osent pas tenir la plupart des pédo-psychiatres. J'attends donc des sources et des références sur le sujet avant de considérer ses idées autrement que ce qu'elle sont : de vagues impressions.

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  2. Merci pour ces réactions !

    1. Non, je ne suppose pas que l'homosexualité soit obligatoirement un choix. La lettre commence d'ailleurs par "là où je peux comprendre que deux hommes, ou deux femmes, puissent éprouver certains sentiments l'un pour l'autre et puissent souhaiter, à l'instar de couples hétérosexuels, mettre en commun leurs revenus pour vivre une vie commune". En revanche, là où l'attirance sexuelle ne se choisit pas, celle d'une vie en commune se choisit, elle. Celle de se battre pour avoir un enfant (ou d'en procréer un, pour les couples hétéros) aussi.

    2. Forcément, pas très politiquement correct de vouloir dessiner des frontières. Je persiste à penser qu'un homme "moyen" est différent d'une femme "moyenne", et qu'il n'est donc pas démodé depuis 1950 de penser qu'il existe des traits masculins et des traits féminins, même si les individus varient. Les travaux parlementaires le disent, certes du bout des lèvres mais le disent (par exemple, les directoires de boîtes ont un capacité plus grande à pressentir des risques pour l'entreprise lorsqu'il y a une représentation féminine suffisante dans le groupe, ...) Je dis qu'hommes et femmes sont différents de la même manière que j'admets que des enfants peuvent être heureux élevés par un couple homosexuel, mais que je pense fermement, en revanche que "en moyenne, on est loin du compte". Et que donc je pense que globalement, c'est une mauvaise idée d'ouvrir l'adoption aux couples homosexuels.

    3. va sur google et tape "pédopsychiatre mariage homosexuel", tu te convaincras assez rapidement que les pédo-psychiatre, au minimum, se posent des questions, et, pour nombre d'entre eux (tu parles de la moitié, j'oserais dire qu'elle est dépassée), émettent de franches hésitations voir de francs refus. Le premier lien montre qu'il y a tout l'éventail : http://www.psychologies.com/Famille/Etre-parent/Mere/Articles-et-Dossiers/Homos-et-parents . Je vois que le deuxième qui s'exprime est assez proche de ma lettre (que j'ai écrite sans le voir, pour être honnête, ayant des références plus religieuses comme tu as pu remarquer en arrivant ici, mais qui se sont enrichies jusqu'à aujourd'hui de ce que la science de l'homme a pu apporter de juste )

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    1. 0naryc Longtarin29 octobre 2012 à 09:23

      J'aimerais beaucoup comprendre pourquoi mon commentaire, à l'origine beaucoup plus long, a été aussi sauvagementr tronqué.

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  3. Il y a une limitation en nombre de caractère, mais tu es bien en dessous. Je n'ai rien censuré (la modération a priori n'a cours qu'après un temps important après la publication de l'article d'origine). Tu peux recommencer, tu as dû faire une fausse manip' !
    Thomas

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    1. En effet, il doit s'agir d'une erreur de ma part. Mes confuses.

      1. Je résume donc ta position, interromps-moi si je m'égare.
      * Tu reconnais que l'homosexualité n'est pas un choix ;
      * Tu penses qu'un couple homosexuel ne dois pas pouvoir accéder au même statut qu'un couple hétérosexuel sans enfants.

      Comment justifier maintenant que cette position n'introduit pas une inégalité inéquitable entre homosexuels et hétérosexuels ?

      2. Non, encore une fois, ces différences sont d'ordre culturel et pas génétique, et sont donc arbitraires : elles pourraient tout à fait être différentes, voire inversées, dans une société différente de la notre. Rien ne permet donc pour l'instant de supposer qu'un couple hétérosexuel constitue l'équipe éducative optimale pour le bon développement d'un enfant.
      J'ajoute que rien que le fait de le supposer me semble inepte et infondé : pourquoi pas deux hommes et une femme ? Pourquoi pas toute un ensemble de personnes sélectionnées sur des traits de caractères plus directement reliés à des vertus éducatives plutôt que sur leur genre ? Des études sérieuses sur le sujet manquent cruellement, et cela me sert de transition vers le point

      3. Les pédopsychiatres se posent effectivement des questions, mais jusqu'ici ça ne va pas vraiment plus loin. On a régulièrement le droit à des opinions d'experts concernant l'adoption homosexuelle, dans un sens comme dans l'autre, rarement basées sur des études suffisamment rigoureuses pour avoir une quelconque valeur. Je ne cherche pas à dénigrer le travail des spécialistes par ce propos : une étude rigoureuse sur le sujet serait extrêmement complexe à mettre en place et je doute qu'un modèle d'expérience qui me satisfasse entièrement ne voit jamais le jour.
      En attendant, on ne peut se baser que sur des indicateurs tronqués et incomplet, ce qui explique au passage l'absence totale de consensus sur le sujet au sein de la communauté scientifique que ce problème occupe.
      Ce consensus n'existant pas, on ne peut pas s'en servir comme argument sans commettre de malhonnêteté intellectuelle (i.e. en ne retenant que les opinions favorables à son propre avis), et ce dans un sens comme dans l'autre.

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  4. 1) Tu t'égares !
    - Je pense que l'homosexualité n'est pas toujours un choix. Mais je ne revendique aucune compétence sur le sujet. Je pense que certains comportements la favorisent, et qu'elle est parfois un choix. Et en tout cas, le fait de vivre en couple pacsé/marié est un choix.
    - ok pour la deuxième phrase.

    Pas ok avec ta conclusion implicite. Tu pars d'une entrée "droit des couples", alors que l'adoption est un droit de l'enfant et pas "à l'enfant". Quand bien même, des choix de vie différents impliquent des droits différents. Choisir de se mettre en couple avec une personne de même sexe induit des droits différents, il n'y a rien d'inéquitable là-dedans.

    2) Le modèle "naturel" est un père et une mère (pas deux mères, ni deux pères et une mère), et il a quand même donné un certain nombre de résultats depuis plusieurs millénaires. L'altérité homme-femme est centrale dans la structuration d'un individu, et c'est dans la famille, structure de base de la société, que cette altérité doit être principalement apprise, comme tous les "fondements" de la personnalité (foi, éducation, vie en société, ...) Je n'adhère pas du tout au concept de "parentalité" élargie dans lequel on aurait "tout un ensemble de personnes" qui gèreraient l'éducation d'un enfant. Napoléon disait qu'il vaut mieux un mauvais général que deux bons. Avoir une "communauté" de gens qui se sentent tous responsables de l'éducation d'un enfant est un erreur. Le rôle des parents est central et doit être sauvegardé (et facilité). Ce sont les parents qui choisissent le type d'éducation, les grandes orientations, etc, et pas une société uniformisante qui créerait des structures se substituant à la cellule familiale fondée sur l'amour. (d'un homme et d'une femme)

    3) De ce que j'en vois, les études en faveur de la parentalité LGBT ont des biais méthodologiques graves (parents sondés choisis par des associations LGBT, très faibles échantillons statistiques, ...). Des études à large échantillon existent pourtant. Elles ne vont pas dans le même sens. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0049089X12000610 , qui est reconnue y compris par des pro-adoption par les couples homosexuels comme méthodologiquement correcte.
    Ceci étant dit, si vraiment les experts ne savent pas trancher, une saine application du principe de précaution me paraît salutaire. Et donc d'éviter tout mouvement irréversible, puisqu'on sait qu'une telle loi sera impossible à abroger si elle est adoptée.

    Thomas

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  5. j'en oublie les bonnes manières... Les numéros du compendium qui appuient mes réflexions sur le commentaire précédent sont :
    #237 (le rôle des parents n'est pas que physique par la procréation, mais spirituelle; "car la généalogie de la personne, qui a son commencement éternel en Dieu et qui doit conduire à lui, passe par elles") ("la famille a droit à l'aide de la société pour la mise au monde et l'éducation des enfants")
    #239 La famille joue un rôle tout à fait original et irremplaçable dans l'éducation des enfants.542 L'amour des parents, en se mettant au service des enfants pour les aider à tirer d'eux (« e-ducere ») le meilleur d'eux-mêmes, trouve sa pleine réalisation précisément dans la tâche de l'éducation: « De source qu'il était, l'amour des parents devient ainsi l'âme et donc la norme qui inspirent et guident toute l'action éducative concrète, en l'enrichissant des valeurs de douceur, de constance, de bonté, de service, de désintéressement, d'esprit de sacrifice, qui sont les fruits les plus précieux de l'amour ».
    #239 : "le droit-devoir des parents d'éduquer [...] est quelque chose d'irremplaçable et d'inaliénable qui ne peut donc être totalement délégué à d'autres ou usurpé par d'autres.
    #240 : "Les parents ont le droit de choisir les instruments de formation correspondant à leurs convictions et de chercher les moyens qui peuvent les aider dans leur tâche d'éducateurs, notamment dans le domaine spirituel et religieux. Les autorités publiques ont le devoir de garantir ce droit et d'assurer les conditions concrètes qui en permettent l'exercice."

    Texte entier du compendium pour retrouver le contexte des phrases ci-dessus :
    http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html

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